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Musée du quai Branly. Bâtiment Musée. Le plateau des Collections. Vue de la zone Afrique. Juillet 2012. Vue sur les vitrine Abomey. Zone Abomey AF 067, AF 064 et AF 065 (AF067, AF064, AF065) 71.1893.45.7 71.1893.45.4 71.1893.45.8 71.1893.45.1 71.1893.45.2 71.1893.45.3

Bénin/Biens pillés: le Cran hausse le ton

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Musée du quai Branly. Bâtiment Musée. Le plateau des Collections. Vue de la zone Afrique. Juillet 2012. Vue sur les vitrine Abomey. Zone Abomey AF 067, AF 064 et AF 065 (AF067, AF064, AF065) 71.1893.45.7 71.1893.45.4 71.1893.45.8 71.1893.45.1 71.1893.45.2 71.1893.45.3

Après le refus opposé par le ministère français des Affaires étrangères à la demande de restitution de biens pillés au Bénin en 1892, le Conseil représentatif des association noires (Cran), ainsi que des députés et des rois béninois en appellent à l’arbitrage de François Hollande.

Louis-Georges Tin, le président du Conseil représentatif des Associations noires (Cran) est fâché. Et il le fait savoir avec une offensive médiatique tous azimuts. La cause de son courroux ? Le refus, par le ministère français des Affaires étrangères et du Développement international, de restituer des biens culturels du patrimoine béninois conservés en France. Dans une lettre ouverte adressée au président de la République François Hollande, des associations, des députés et des rois béninois rappellent : « Le 26 août dernier, le président de la République du Bénin, M. Talon, a pris une décision importante en demandant à la France de bien vouloir restituer les biens culturels qui ont été enlevés pendant la colonisation du Dahomey, l’actuel Bénin. Ces trésors se trouvent dans plusieurs musées, et notamment au Quai Branly, où figurent plusieurs trônes royaux, des récades, les portes sacrés du Palais d’Abomey, des statues anthropomorphes, etc. Ces objets ont pour le peuple béninois une valeur patrimoniale et spirituelle exceptionnelle. »

Il ne s’agit pas de tous les biens récoltés ou volés lors de la période coloniale, mais spécifiquement de ceux pillés par le général Dodds en novembre 1892. À la requête béninoise, la France a opposé une fin de non recevoir. « Les biens que vous évoquez ont été intégrés de longue date, parfois depuis plus d’un siècle, au domaine public mobilier de l’État français. Conformément à la législation en vigueur, ils sont soumis aux principes d’inaliénabilité, d’imprescriptibilité et d’insaisissabilité, écrit le ministre Jean-Marc Ayrault. En conséquence, leur restitution n’est pas possible. » Lot de consolation : « Des coopérations muséales de grande ampleur ont déjà été mises en œuvre entre nos deux pays. Je vous confirme mon entière disponibilité à les développer davantage. »

Le Bénin ne demande pas repentance, le Bénin demande restitution
Biens mal acquis

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