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L’Algérie va aux urnes pour ce jeudi pour élire de nouveaux députés. Un total de 23 millions d‘électeurs sont attendus dans les 50.000 bureaux de vote disséminés à travers le pays, après une campagne sans un réel engouement.
Ce scrutin met en compétition 12.000 candidats pour les 462 sièges de l’Assemblée nationale.
45.000 policiers ont été déployés autour des centres de vote pour assurer la sécurité, même un calme a été constaté avant le vote.
« A chaque fois, on nous promet monts et merveilles et au final : rien’‘, déclare Fatima Zohra, une veuve de 50 ans, à l’AFP.
Selon les analystes, l’abstention risque d‘être très importante. Lors des législatives précédentes, le taux de participation n’avait atteint que 43,14 % en 2012 et 35,65 en 2007.
Afin d‘éviter une faible participation, le gouvernement algérien via une campagne dénommée ‘‘Samaa sawtaek’‘ (’‘Fais attendre ta voix’‘, en arabe)
Le président Abdelaziz Bouteflika est intervenu dans un message lu en son nom samedi pour exhorter ses compatriotes à se rendre aux urnes afin de contribuer à la ‘‘stabilité du pays’‘.
Ces législatives sont boycottées par le nouveau parti de l’ancien chef du gouvernement Ali Benfils, rival malheureux de M. Bouteflika à la présidentielle de 2014. Depuis l’instauration, l’instauration du multipartisme en 1989 en Algérie, l’opposition dénonce régulièrement des fraudes en faveur des partis au pouvoir.
Source:fr.africanews.com
