Africa Top Success Ils font l'Afrique
L’annonce emballe le foot français. Et elle tombe à moins de deux mois de la Coupe du monde féminine en France. La Fédération française de football (FFF) a indiqué ce mardi 23 avril que Stéphanie Frappart, 35 ans, sera au sifflet du match de ce dimanche 28 avril entre Amiens (17e) et Strasbourg (10e). Une première pour l’arbitrage dans le football.
Selon Le HuffPost, cette expérience en première division française entre dans le cadre de sa “préparation” pour le Mondial 2019, compétition qui se déroulera du 7 juin au 7 juillet. La Française fait partie des 27 arbitres nommées par la Fifa.
1000 arbitres féminines en France
Stéphanie Frappart officie depuis 2014 en Ligue 2, où elle est la seule à occuper ces fonctions.
En septembre 2017, l’Allemande Bibiana Steinhaus est devenue la première femme arbitre dans un grand championnat professionnel, à l’occasion du match entre l’Hertha Berlin et le Werder Brême. Elle a continué cette saison à arbitrer en Bundesliga.
Tous niveaux confondus, la FFF dénombre 1.000 arbitres féminines, amateures, et compte bénéficier de l’effet de levier du Mondial 2019 pour tendre vers la barre des 1.500 arbitres.
Stéphanie Frappart est la seule femme à pouvoir vivre en partie de ses fonctions d’arbitre, dans “une sorte de semi-professionnalisme avec un fixe mensuel et des indemnités de matches”, a expliqué en avril à l’AFP Pascal Garibian, le patron des arbitres français. Elle travaille encore trois jours par semaine à côté.
Dans le football, les écarts de salaires hommes/femmes sont souvent abyssaux entre les joueurs mais aussi entre les arbitres. D’après Le Parisien, les 11 arbitres centraux hommes, classés “F1 élite”, professionnels à temps plein, touchent un salaire mensuel fixe de 6. 287 € brut. Les revenus de certains peuvent même dépasser 12.000 € brut par mois.
Source: Le HUffPost
