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Au Cameroun, plus de 11.000 conseillers municipaux se sont rendus aux urnes dimanche pour élire 70 sénateurs. Une élection qui n’a connu aucun incident, selon Paul Atanga Nji satisfait, le ministre de l’administration territoriale.
Juste après la fermeture des bureaux de vote dimanche soir, les opérations de dépouillement ont débuté dans la plupart des bureaux de vote du pays. Selon les premières informations, le Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc), le parti au pouvoir, pourrait rafler la majorité des sièges dans au moins 8 régions.
Le moins que l’on puisse dire, c’est que ces « élections se sont déroulés dans un climat de paix et de sécurité dans toutes les circonscriptions administratives », a indiqué Paul Atanga Nji le ministre de l’administration territoriale.
Paul Atanga a ensuite fait savoir que « plus de 3000 observateurs nationaux et internationaux ont été accrédités par l’administration territoriale, ils ont sillonné tout le pays et nous espérons qu’ils donneront des rapports objectifs ».
Dans l’ensemble des 58 départements que compte le pays, aucun heurt n’a été signalé jusqu’à la fin des opérations de dépouillement. Après les opérations de vote et de dépouillement, place aux contentieux électoral. En cas d’absence de revendications, le Conseil constitutionnel a 15 jours pour proclamer les résultats.
Cette élection qui est la troisième du genre, depuis la mise en place du Senat en 2013, devra aboutir à la désignation de 70 sénateurs. Les 30 autres seront nommés par le président de la République.
Essama Aloubou
