C’est l’une des conséquences importantes de la guerre en Ukraine. Alors que le cours du blé a connu une hausse vertigineuse depuis le début de l’année, l’Inde a décidé de ne plus importer cette denrée alimentaire.
Samedi 14 mai, Narendra Modi a décidé d’interdire l’exportation de blé, avec effet immédiat. Et pourtant, le premier ministre indien, en tournée en Europe, avait assuré à ses homologues occidentaux que son pays allait « nourrir le monde ».
« Chaque fois que l’humanité est confrontée à une crise, l’Inde trouve une solution », avait clamé Modi devant la diaspora indienne à Copenhague.
Aujourd’hui, avec ce revirement spectaculaire, c’est l’Europe qui se tient le ventre. Les prix ont flambé sur le marché européen, lundi 16 mai. Le cours du blé a atteint 438,25 euros la tonne à la clôture, un record.
Alliée stratégique de la Russie, l’Inde, en décidant d’interdire l’exportation du blé, a provoqué la colère des dirigeants du G7.
« C’est tout le monde qui perdra dans cette guerre« , avait averti Sergueï, le chef de la diplomatie russe.