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Côte d’Ivoire: Ouattara veut-il (vraiment) maintenir Gbagbo hors du pays ?

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Assoa Adou, le porte-parole de l’ancien président Ivoirien Laurent Gbagbo a livré dimanche dans la foulée d’un meeting du FPI (Front populaire ivoirien) à Adzopé, les facteurs qui militent contre le retour au pays de son patron, libéré provisoirement depuis le 1er février 2019.

Lors du Meeting de FPI, dimanche le porte-parole de l’ancien président ivoirien Gbagbo estime que, « le régime a mis l’argent en jeu pour maintenir Gbagbo hors du pays« .

Selon lui, Laurent Gbagbo a toujours voulu rentrer en Côte d’Ivoire mais cela ne semble pas plaire au régime actuel.

Poursuivant, Assoa Adou a lancé des piques contre le RHDP (Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix). L’ancien ministre des Eaux et Forêts a dénoncé la gestion du pays par la coalition au pouvoir depuis 2010, indique Afrique sur 7.

« Quand l’ignorance dirige un pays, c’est la catastrophe. Quand tu passes un concours, quand tu postules à un appel d’offres, on t’élimine sur la base ethnique. On a l’impression que l’intelligence a quitté toutes les parties de la Côte d’Ivoire pour aller siéger au nord », s’est insurgé Assoa Adou.

Faut-il le rappeler, longtemps opposant à Félix Houphouët-Boigny, Laurent Gbagbo est élu à la présidence de la République de Côte d’Ivoire en 2000, face à Robert Guéï. Il occupe cette fonction du 26 octobre 2000 au 4 décembre 2010 (jusqu’au 11 avril 2011 selon ses partisans). Sa présidence est notamment marquée pendant plusieurs années par une crise politico-militaire qui divise le pays.

À l’issue d’élection présidentielle de 2010, qui devait se tenir en 2005 mais qu’il a repoussée à plusieurs reprises, il est donné battu par Alassane Ouattara par la Commission électorale indépendante et la quasi-totalité de la communauté internationale, mais est déclaré vainqueur par le Conseil constitutionnel. Il refuse de quitter le pouvoir, ce qui entraîne une crise de plusieurs mois. Il est finalement arrêté par les forces d’Alassane Ouattara. Incarcéré auprès de la Cour pénale internationale à La Haye, il est acquitté par les juges de première instance en janvier 2019 ; dans l’attente d’un éventuel second procès, il vit en Belgique.




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