Abidjan, la capitale ivoirienne vibre depuis le 05 août dernier au rythme de la Loi sur la croissance et les opportunités en Afrique (Agoa). Pour les nations représentées, il s’agit de relancer les différents échanges commerciaux entre les pays et continent.
Cette 18ème édition du Forum Agoa, il faut le souligner, a réuni plus de 39 pays africains, les États-Unis et des entités régionales: l’Union africaine et la Communauté économique des États d’Afrique de l’ouest (Cédéao).
Malgré les différents atouts du forum, il n’y aurait pas eu une grande avancée pour le commerce de certains pays africains, a déploré lamentablement la représentante adjointe des États-Unis au commerce extérieur pour l’Afrique, rapporte l’AFP.
Seulement 18 pays africains sur les 39, ont mis en place une « stratégie nationale d’intervention » pour profiter de l’accord Agoa. Beaucoup d’entreprises africaines ignorent encore les possibilités offertes, ou ne savent pas comment en profiter. Les 21 pays sans stratégies sont donc invités à en élaborer une « sans délai », rapporte notre source.
Les États-Unis, troisième partenaire commercial du continent, sont appelés à élaborer un partenariat commerciale plus étroit avec l’Afrique subsaharienne. C’est le vœu émis par le président ivoirien Alassane Ouattara, pour qui, « Il faut identifier les moyens de renforcer les opportunités commerciales offertes par l’Agoa » pour « tirer pleinement profit de l’accès au marché américain ».
Le président ivoirien pour sa part, souhaiterait tripler les exportations de son pays vers les États-Unis (de 1 à 3,5 milliards de dollars) d’ici 2025, date où ce programme prendra fin.