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Dirigés par le président Ali Bongo, les concertations qui débutent ce lundi au palais présidentiel pourraient porter sur le toilettage du code électoral, la réforme des missions du Centre gabonais des élections (CGE), l’audit du fichier électoral ainsi que la révision du nombre de mandats.
La rencontre politique longtemps réclamée par l’opposition gabonaise s’ouvre enfin ce jour à Libreville. Présidés par le président gabonais Ali Bongo, les concertations qui débutent ce lundi au palais présidentiel pourraient porter sur le toilettage du code électoral, la réforme des missions du Centre gabonais des élections (CGE), l’audit du fichier électoral ainsi que la révision du nombre de mandats.
La société civile, les syndicats, les religieux et les jeunes n’ont pas été invités, pourtant ils ont souhaité prendre part aux travaux.
Plusieurs partis de l’opposition ont confirmé leur présence aux assises. « Je vous confirme que je serai présente (…) à la cérémonie en espérant qu’elle débouchera sur des mesures qui garantiront la transparence électorale pour des élections crédibles et apaisées », a confié Paulette Missambo, présidente de l’Union nationale, un des principaux partis d’opposition.
« Ce sont des moments utiles et nécessaires pour la vie de la nation », a, pour sa part soutenu Florentin Moussavou, porte-parole de la majorité présidentielle.
De son côté Barro Chambrier, le président du RPM a émis quelques réserves.
Dans un communiqué, il n’a pas manqué d’émettre des doutes sur la volonté du pouvoir d’organiser des élections transparentes. A l’ouverture des travaux, ni l’ordre du jour, ni la durée des travaux n’étaient pas connus.
Essama Aloubou
