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Dans un nouveau rapport sur le Soudan, principalement sur la ville martyre d’el-Geneina, au Darfour-ouest, l’ONG Human Rights Watch « soulève la possibilité » d’un « génocide », en faisant référence à un nettoyage ethnique et des crimes contre l’humanité commis contre la communauté Massalit de la ville par les Forces de soutien rapide.
Ce document de 186 pages publié ce jeudi 9 mai indique que 75 % des plus de 500 000 réfugiés du Darfour occidental ayant fui vers le Tchad au mois d’octobre 2023 étaient originaires d’el-Geneina.
Human Rights Watch (HRW) accuse les paramilitaires des Forces de soutien rapide (FSR), ainsi que les milices alliées de nettoyage ethnique, de crimes contre l’humanité et de crimes de guerre dans leur conflit avec l’armée régulière, qui a débuté en avril 2023.
Selon l’ONG Human Rights Watch (HRW), des avocats locaux spécialisés dans les droits de l’homme ont indiqué que les combattants visaient principalement « des membres éminents de la communauté Massalit », notamment des médecins, des défenseurs des droits de l’Homme, des dirigeants locaux et des représentants du gouvernement.
« L’objectif apparent » des attaques étant « de les pousser à quitter définitivement la région », l’organisation considère cela comme « un nettoyage ethnique ». Ainsi, HRW appelle à une enquête sur intention génocidaire et des sanctions ciblées face à des « atrocités à grande échelle ».
