Africa Top Success Ils font l'Afrique
La cocaïne est chère, mais le niveau de consommation en Afrique demeure aujourd’hui le même qu’en occident. Un rapport publié en 2015 par l’organe international de contrôle des stupéfiants confirme que l’Afrique de l’ouest demeure une porte d’entrée, une plaque tournante pour tous types de drogues qui sont ensuite acheminées vers les Etats-Unis, l’Europe et l’Asie.
Le document révèle également un fait nouveau: le Nigeria, la Côte d’Ivoire et la Guinée deviennent aussi des zones de fabrication de drogues de synthèses.
« Dix laboratoires ont été démantelés en 2015. Plus de 100 kilos de méthamphétamine en provenance du Mali ont été saisis au Sénégal », souligne le même rapport, cité par RFI.
Un point inquiétant: le Togo est de plus en plus cité dans le trafic d’héroïne et de cocaïne. Même si les services anti-drogue s’activent pour dissuader les trafiquants, ce petit pays de l’Afrique de l’ouest demeure une terre fertile pour d’autres stupéfiants à l’instar du cannabis.
En 2017, renseigne Republicoftogo.com, l’Office central de répression du trafic illicite des drogues et du blanchiment (OCRTIDB) a intercepté une tonne d’héroïne et de cocaïne.
« Environ 318 trafiquants et passeurs ont été appréhendés par la police et la gendarmerie dont une grande majorité de Togolais », précise l’office.
En 2014, environ 120 kilos de cocaïne ont été saisis à Lagos contre 286 kilos à Lomé, selon les données publiées en 2015 par RFI. Dans la foulée, l’on note une multiplication des vols commerciaux depuis le Brésil, un facteur pas des moindres dans la prolifération de la drogue sur le continent.
A rappeler enfin que les méthodes en matière d’acheminement des stupéfiants ont changé: moins de grosses cargaisons. Désormais, c’est à travers de colis plus petits que la cocaïne est « distribuée » en Afrique.
