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Après avoir mis sur pied la commission chargée de faire la lumière sur le rôle de la France dans la lutte contre les nationalistes camerounais entre 1945 et 1971. Emmanuel Macron vient d’autoriser l’ouverture des archives classées « secret-défense » aux chercheurs de cette commission chargée de faire la lumière sur le rôle de la France dans la lutte contre les nationalistes camerounais entre 1945 et 1971.
Ces cartons viennent des archives secrètes du service historique du ministère français de la Défense.
Dirigée par l’historienne Karine Ramondy et le Camerounais Blick Bassy, cette commission doit scruter ces archives pour faire la lumière sur une période sombre de l’histoire commune entre le Cameroun et la France et « d’écrire un récit partagé entre la France et le Cameroun », comme l’a expliqué Karine Ramondy à nos confrères du quotidien Le Monde.
La majorité de ces cartons viennent des archives secrètes du service historique de la Défense, l’une des plus grandes bibliothèques patrimoniales spécialisées en histoire militaire répartie sur plusieurs sites sur le territoire français : Vincennes, Brest, Cherbourg, Lorient, Rochefort, Toulon et Châtellerault.
Concernant les archives secrètes détenues par le Cameroun, l’historienne française a avoué qu’elle ignore pour le moment ce que l’État camerounais a décidé de faire. Toutefois, elle garantit que « les deux présidents [Emmanuel Macron et Paul Biya] sont impliqués dans ce projet ».
La commission travaille avec sept chercheurs français sous la direction de Karine Ramondy. Ils devront rendre leur copie finale en novembre 2024.
Essama Aloubou
