Les autorités ivoiriennes persistent et signent : les 49 militaires envoyés au Mali ne sont pas des mercenaires, ils appartiennent au 8e détachement de la Minusma. Dans une déclaration rendue publique mercredi 14 septembre, Abidjan a exprimé son indignation et exigé la libération des 46 restants détenus depuis deux mois au Mali. Et « sans délais ».
Regrettant des « incompréhensions et des manquements » qui ont conduit l’arrestation des 49 militaires, Abidjan demande la tenue d’une réunion extraordinaire de la CEDEAO.
A souligner que plusieurs chefs d’État se sont jusque-là impliqués dans ce dossier brûlant, à l’instar du Togolais Faure Gnassingbé et du Sénégalais Macky Sall.
Les autorités ivoiriennes misent sur la voie diplomatique pour résoudre cette crise.
A noter que dans la déclaration, les autorités ivoiriennes ont par ailleurs dénoncé officiellement ce qu’elles estiment être « une prise d’otage ».
En effet, les autorités maliennes exigent l’extradition de responsables politiques maliens établis en Côte d’Ivoire, en « contrepartie » de la libération des militaires ivoiriens.
Une requête mal perçue par les autorités d’Abidjan, qui ont tenu un Conseil national de sécurité ce mercredi matin.