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Malgré l’intensification des mesures prises par le gouvernement pour réduire les infections dans tout le pays, le Nigeria Center for Disease Control annonce que le pays a enregistré au moins 200 décès dus à la fièvre de Lassa au cours des 11 derniers mois.
La fièvre de Lassa frappe de plein fouet le Nigeria. Dans son dernier rapport sur la situation de la fièvre de Lassa, le Nigeria Center for Disease Control (NCDC) a annoncé qu’il y avait eu 1 170 cas confirmés de 114 administrations locales dans 28 États depuis le début de cette année jusqu’au 3 décembre.
Le rapport de l’établissement de santé publique indique que le taux de mortalité des cas de l’épidémie de fièvre de Lassa est de 17,1%, pour un total de 8 542 cas suspects.
Dans certains cas, la fièvre de Lassa présente des symptômes similaires au paludisme, apparaissant entre une et trois semaines après l’exposition au virus. Dans les cas bénins, la maladie provoque de la fièvre, de la fatigue, de la faiblesse et des maux de tête. La maladie est endémique dans la population de rongeurs dans certaines parties de l’Afrique de l’Ouest.
L’organisme étatique de de lutte contre les maladies au Nigeria distribue actuellement des produits d’intervention médicale aux États et aux centres de traitement tout en améliorant la surveillance et la sensibilisation de la communauté, dans le cadre des mesures visant à contrôler la propagation de la maladie.
Selon l’Organisation mondiale de la santé, la fièvre de Lassa est une maladie hémorragique virale aiguë causée par le virus de Lassa, un membre de la famille de virus de l’arènevirus. Les humains sont généralement infectés par le virus de Lassa par exposition à des aliments ou à des aliments familiers contaminés par les urines ou les fèces de rats Mastomys infectés.
Essama Aloubou
