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Après la phase pilote qui s’est déroulée au Ghana, au Kenya et au Malawi, le Cameroun s’est lancé depuis le 22 janvier dans la campagne de vaccination systématique et à grande échelle contre le paludisme. Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), c’est une « étape historique » pour lutter contre la propagation de cette maladie parmi les plus meurtrières chez les enfants en Afrique.
Le Cameroun avait reçu depuis novembre 2023, sa première livraison de 331 200 doses de vaccins antipaludiques Mosquirix développés par le groupe britannique GlaxoSmithKlein (GSK). Egalement connu sous le nom de RTS-S, ce premier vaccin antipaludique recommandé par l’OMS sera administré gratuitement à tous les enfants de moins de six mois dans 42 districts de santé dans le pays, afin d’atteindre 250 000 enfants d’ici la fin 2024.
En prélude à cette campagne de vaccination, le ministère de la Santé publique a organisé une communication de masse à l’attention des parents d’enfants amenés à être vaccinés, en vue de les rassurer de l’efficacité de ce vaccin dans un contexte marqué par la désinformation sur les vaccins.
Ce vaccin RTS,S est considéré comme l’un des moyens de lutte contre le paludisme qui doit s’allier avec notamment la prévention, les moustiquaires et une prise en charge dès les premiers symptômes, au plus tôt possible.
Transmise par les piqûres de certains moustiques, cette maladie tue près de 500 000 enfants de moins de cinq ans chaque année en Afrique subsaharienne, un chiffre qui représente 80 % des décès en Afrique, rappelle l’OMS, qui salue lundi « l’introduction » du vaccin « dans les programmes de vaccination essentiels » et « de routine » dans les pays à risque.
