BizME.fr Freelances, plus forts ensemble.
Accueil / Pays / Afrique de l’Ouest / Nigéria / Présidentielle au Nigeria: les électeurs face à un grand dilemme !

Présidentielle au Nigeria: les électeurs face à un grand dilemme !

Partagez ceci :

Alors que la communauté internationale émet des doutes sur l’engagement du gouvernement nigérian à organiser des scrutins libres et crédibles prévues le 16 février prochain, les électeurs ont du mal à choisir entre Muhammadu Buhari, le président sortant et une opposition qui peine à proposer une véritable alternative.

L’affaire fait grand bruit au Nigeria, à moins d’un mois des élections générales dans le pays le plus peuplé d’Afrique.

Le chef d’Etat nigérian Muhammadu Buhari a suspendu vendredi de ses fonctions le président de la Cour Suprême, jugé trop critique à l’égard du pouvoir.

Un acte « digne d’une dictature », selon l’opposition, à moins d’un mois du scrutin  présidentiel, au cours duquel M. Buhari brigue un nouveau mandat.

Ce limogeage intervient au moment où la Cour suprême s’apprête à jouer un rôle prépondérant quand à la crédibilité du scrutin.

En termes plus clairs, elle est compétente pour régler les éventuels litiges liés à l’élection présidentielle.

Devant un cybercafé d’Abuja, rapporte Jeune Afrique, un groupe de jeunes discutent avec intérêt de leur choix pour la présidentielle prochaine.

Les uns dénoncent « le manque de résultats » de Muhammadu Buhari (76 ans) qui, selon eux, « n’est pas la solution pour l’émergence du Nigeria ».

« C’est un vieux de la politique qui a passé tout son mandat à s’occuper de sa santé et à laisser les problèmes du pays en l’état », s’emporte Ismaël, hostile au second mandat du président actuel.

Sous pression internationale après sa décision de suspendre le président de la Cour suprême, Muhammadu Buhari dénonce une ingérence dans les affaires intérieures d’un État souverain.

Dans un communiqué du porte parole du président Buhari, Garba Shehu rejette toute ingérence pouvant « favoriser une méfiance des citoyens ».

Selon le communiqué, les forces de sécurité sont prêtes pour « contrer » toute tentative visant à perturber la tenue des élections prévues le mois prochain.




Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

Traduction »