Ancien directeur de cabinet du président de la République Démocratique du Congo (RDC), Vital Kamerhe a vu sa peine réduite lors de son procès en appel, mardi, de 20 à 13 ans de travaux forcés. Il est accusé d’avoir détourné des fonds alloués à la construction de logements sociaux.
M. Kamerhe a été reconnu coupable de « détournement » de fonds publics « portant sur le montant de 48 831 millions de dollars » avec son principal co-accusé, un entrepreneur libanais, Jammal Samih, 79 ans à l’époque.
M. Kamerhe est accusé d’avoir détourné des fonds alloués à la construction de 1 500 logements sociaux dans le cadre du programme dit des « 100 jours » annoncé par le président de la République Félix Tshisekedi après son investiture le 24 janvier 2019.
M. Kamerhe clame son innocence et ses avocats dénoncent une « justice expéditive ».
Ses partisans parlent d’un « procès politique » pour l’empêcher de se présenter à la présidentielle de 2023.
Une manifestation pro-Kamerhe a été dispersée, mardi soir, à Kinshasa, ont rapporté des témoins.
Commencé en août, son procès en appel a été marqué par le renvoi de nombreuses audiences.
La peine du co-accusé de M. Kamerhe, Jammal Samih, a été ramené de 20 à six ans, d’après Me Kabengela. La peine d’un troisième co-accusé a été ramenée de deux à un an.
Avec AFP