BizME.fr Freelances, plus forts ensemble.
Accueil / Africa top success / Tchad : une nouvelle constitution adoptée après le référendum
A woman casts her ballot at the pooling station during the presidential election in N'Djamena, Chad April 11, 2021. REUTERS/ Media Coulibaly NO RESALES. NO ARCHIVES

Tchad : une nouvelle constitution adoptée après le référendum

Partagez ceci :

Selon la Commission nationale chargée de l’organisation du référendum constitutionnel (Conorec), le « oui » l’emporte à 86 %, contre 14 % pour le « non ». Le nouveau texte est censé ouvrir la voie à des élections pour un retour au pouvoir des civils.

Selon le président de l’organisation du référendum constitutionnel Conorec Limane Mahamat, « Sur 22 provinces parmi les 23 que compte notre pays, globalement ceux qui ont participés à ce vote ont souscrit à la Constitution qui a été proposé. Et nous, en tant qu’organisateur, nous ne pouvons que nous réjouir. » Les chiffres de la Conorec, dévoilent que sur plus de 8 millions des Tchadiens inscrits. 5 millions de votants ont participé au scrutin. Ce qui fait un taux de participation de 63.75 %. C’est donc   4 millions de voix pour le « oui » contre 695 461 pour le « non » et 285 384 bulletins nuls.

La coalition du «Oui» conduite par le premier ministre de transition Saleh Kebzabo s’est  félicité des résultats de ce vote. De son coté, Brice Mbaïmon Guedmabaye, président du Mouvement des patriotes tchadiens pour la République et coordonnateur du front du non au référendum, estime que ces résultats ne sont pas crédibles.

Les résultats provisoires seront transmis à la Cour suprême qui a quatre jours pour examiner d’éventuels recours, avant proclamation définitif des résultats le 28 décembre, pour une promulgation de la nouvelle Constitution le 1er janvier. Après cela, l’Agence nationale de gestions des élections, prévue dans la nouvelle Constitution qui devra gérer les prochains scrutins.

Le projet de nouvelle Constitution proposé par le gouvernement de transition maintient la forme unitaire de l’État avec une forte décentralisation. Le texte se veut une étape décisive pour aller vers des élections fin 2024. 

Essama Aloubou




Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

Traduction »