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L’opération de révision de listes électorales en vues des locales du 30 juin, a débuté hier jeudi et court jusquà demain samedi 18 mai 2019. Acteurs politiques, citoyens ordinaires… ils sont nombreux à dénoncer des couacs dans l’opération.
» Je suis allé me faire enrôler hier après midi, j’étais arrivé au centre de recensement vers 14h 40 à EPP Houkpati, il y avait 5 ou 6 personnes devant moi et ils me disaient qu’ils étaient là depuis 45 minutes. Donc j’ai demandé aux opérateurs de saisie ce qui se passait. Ils ont dit que c’est un problème de machine, après de longue discussion, ils ont recommencé à enrôler les gens. Je suis resté là-bas jusqu’à 17h 17. A 16h, ils m’ont dit qu’ils vont clôturer les opérations, or depuis que j’étais là, à peine 4 ou 5 personnes étaient enrôlés avant moi. Et je dis qu’il n’était pas question d’arrêter les opérations. Ils ont proposé de me donner un jeton pour que je revienne ce matin à 7h30, je leur ai dit que c’était inadmissible, ce qui fait que j’ai été le dernier à être enregistré hier. Je peux vous dire que 14h 40 à 17h, il n’y a même pas eu 10 personnes enrôlées. Pourtant les gens venaient et on leur demandait de revenir le lendemain. Le constat a été identique partout, je dis bien partout. Les gens ont fait la queue pendant toute la journée, mais à 16h on leur demande de revenir le lendemain. On refuse d’enrôler les gens qui viennent avec leur ancienne carte. On leur demande de venir seulement avec leur carte d’identité « , a constaté et déclaré Eric Dupuy ce matin sur la radio Victoire FM.
Dans un centre, où il s’est fait établir sa carte d’électeur, hier, Monseigneur Kpodzro a, après l’opération, fait part de ses remarques.
« Je viens de faire ma carte d’électeur, j’ai été me faire recenser. Pour moi seul, la séance a duré au moins 15 à 20 minutes. Or les gens sont très nombreux et ils doivent encore venir très nombreux. Je constate que le travail est énorme. Mais ici à Bè, on me dit que les machines ne marchent pas, qu’il y a une seule machine qui fonctionne. Et le gens attendent. Oh! Prenons notre travail au sérieux », a-t-il déploré.
Par ailleurs, la presse excepté les médias d’État, n’est pas autorisée à filmer l’opération de recensement.
