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Le droit syndical permet aux travailleurs de toutes les couches y aller vers des arrêts de travail, autrement dit vers des grèves, des fois limitées et des fois illimitées. Pratiquement dans tous les secteurs et dans tous les pays, on retrouve ce genre de procédé. Un moyen dit-on de parvenir aux revendications souvent légitimes, mais qui ne trouvaient pas des oreilles attentives.
Que ce soit au Maroc, en Mauritanie, en Tunisie, ou en Algérie, pour ne citer ces pays du Maghreb, la grève est devenue la solution idoine et la plus plausible pour réclamer ses droits, une fois que ces derniers seraient bafoués par les responsables locaux. Pourquoi alors à chaque fois qu’il y’ait grève déclenchée, les doléances sont immédiatement prises en charges et dans la majorité des cas les problèmes posés réglés en grande partie.
En Tunisie particulièrement, ces grèves sont répétitives et les autorités concernées sont souvent obligées de réagir positivement, avec des efforts consentis dans ce sens, afin de faire face et de mettre fin à ces grèves qui empoisonnent la vie.
Ainsi donc, et d’après les sources généralement bien fondées, l’union régionale du travail dans la région de Kebili aurait décidé d’une grève générale régionale. Cela étant, la date n’a pas été fixée, mais elle devra être connue dans les prochains jours, voire les prochaines heures. On apprend que cette décision de recourir à la grève illimitée aurait été prise à l’issue d’une réunion du comité directeur de l’union générale des travailleurs tunisiens de la région de Kebili.
Cette dernière est présidée par le secrétaire général adjoint de l’union syndicale H.Hfaidh. Mais ce qu’il y’a lieu de retenir, c’est que selon la même source, cette grève viendrait suite au laxisme du gouvernement dans l’application des mesures annoncées au profit de la région, lors d’un conseil ministériel tenu le 26 août 2017. Depuis, il parait que rien n’est venu pour clarifier la situation ou passer à l’action.
