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Cameroun: Christian Penda Ekoka, ce conseiller à la présidence qui a osé tourner le dos à Paul Biya

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Paul Biya demeure un chef d’Etat redoutable, et son entourage voire ses opposants le savent (très) bien. Même si l’apparence de l’homme de 85 ans laisse croire tout le contraire, le président camerounais ne fait pas dans la dentelle notamment quand il s’agit de protéger son fauteuil avec tout le confort douillet, les salons feutrés et les dorures du palais.

Mais, comme le dit si bien le dicton: « le chien aboie la caravane passe », le Conseiller du président et membre du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC), Christian Penda Ekoka, a décidé de ramer à contre-courant par rapport aux idéaux du parti présidentiel. C’est ainsi qu’il a opté de ne pas battre campagne pour la réélection de Paul Biya, le 7 octobre.

Il avait déjà refusé de signer la pétition des dignitaires du Littoral, sa région d’origine, appelant Paul Biya à briguer un septième mandat, écrit Jeune Afrique.

Par ailleurs, souligne la même source, le militant connu pour ses vidéos virales sur la toile, devrait aussi prendre fait et cause publiquement pour l’un des candidats de l’opposition.

Que reproche Christian Ekoka à Paul Biya ?

Le spécialiste des questions économiques, financières et managériales s’insurge contre la « stratégie des petits pas », qu’il juge « dépassée et inopérante » au regard de l’importance des enjeux, informe l’hebdomadaire édité à Paris.

« Le monde va très vite, le Cameroun, trop lentement », résume celui qui se présente comme un libéral de gauche. Selon lui, c’est ce décalage qui crée des dysfonctionnements et engendre les crises dans lesquelles le pays s’enlise.

Christian Penda Ekoka,, 66 ans, réclame par ailleurs des réformes en profondeur et un dirigeant capable à propulser le changement.

Sa rupture avec Paul Biya et son parti, le RDPC, une décision « courageuse » et « retentissante » selon des observateurs, agite les milieux politiques camerounais depuis bien des jours.

Après avoir pris ses distances avec son mentor, l’économiste et conseiller à la présidence de la République lance un mouvement qui veut reformer le Cameroun:  » Agir ».

« Quelle que soit ta condition initiale dans la vie, rien n’est écrit d’avance, Agis pour être maître de ton destin ». Tel est le slogan du mouvement qui entend rassembler des jeunes aux idées novatrices et ayant pour objectifs « de changer les mentalités, renforcer les capacités et influencer le champ politique afin qu’émerge un Etat réformé où règne la démocratie, la justice, le droit et la prospérité pour tous ».

 

 

 

 




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