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Jean-Pierre Amougou Belinga, figure influente du paysage des affaires au Cameroun, est détenu à la prison de Kondengui depuis plusieurs mois, dans le cadre de l’enquête sur l’assassinat tragique du journaliste Martinez Zogo.
Cependant, selon les déclarations de Mbombog Matip, un partisan avéré de Belinga, il semblerait que ce dernier puisse recouvrer la liberté en 2025.
Matip va même jusqu’à suggérer que, par-delà l’affaire Martinez Zogo, le patron de Vision 4 aurait été impliqué dans d’autres activités.
Suite à un séjour prolongé au Secrétariat d’État à la Défense (SED), Jean-Pierre Amougou Belinga, ainsi que Léopold Maxime Eko Eko, Justin Danwe et d’autres individus soupçonnés d’avoir joué un rôle dans l’assassinat de Martinez Zogo, ont été formellement inculpés le samedi 4 mars 2023 par le tribunal militaire de Yaoundé.
Ces accusés ont été placés en détention à la prison principale de Kondengui. Les charges retenues contre l’homme d’affaires portent sur une « complicité de torture », les enquêteurs le suspectant d’avoir été impliqué dans l’enlèvement de Martinez Zogo, opération menée par un groupe dirigé par Justin Danwe, lieutenant-colonel de la Direction générale de la recherche extérieure (DGRE), les services de renseignements camerounais.
Parmi les autres suspects figure également le patron de la DGRE, Léopold Maxime Eko Eko, soupçonné d’avoir eu connaissance de l’opération.
Cependant, plusieurs autres personnes initialement soupçonnées de complicité présumée, dont le beau-père et chef de la sécurité d’Amougou Belinga ainsi que le journaliste Bruno Bidjang, directeur général de L’Anecdote, ont été libérées, de même que le chauffeur et le maître d’hôtel de Belinga.
Martinez Zogo avait été enlevé le 17 janvier 2023 devant la brigade de gendarmerie de Nkol-Nkondi, dans la banlieue de Yaoundé, pour être retrouvé sans vie cinq jours plus tard à Ebogo III, une autre banlieue de la capitale camerounaise.
L’autopsie révéla de graves sévices infligés au corps.
