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CI: arrestation manquée de Guillaume Soro, les ivoiriens exigent des explications

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Dans la capitale ivoirienne, le ton monte au lendemain de l’arrestation manquée de Guillaume Soro, ex-président parlementaire de la Côte d’Ivoire par Interpol en Espagne. Les ivoiriens exigent du gouvernement d’Alassane Ouattara des explications sur ce qu’ils appellent une humiliation du pouvoir d’Abidjan contre Guillaume Soro.

Après le Mouvement pour la promotion des valeurs nouvelles en Côte d’Ivoire (Mvci) présidé par Félicien Sekongo, formation politique proche de l’ex-président de l’Assemblée nationale, c’est le tour du groupe parlementaire Rassemblement de dénoncer ce plan foiré contre l’ex président de l’Assemblée nationale. D’après le groupe parlementaire Rassemblement, le pouvoir de Ouattara serait mêlé à ce coup. Il réclame des explications.

« Le groupe parlementaire Rassemblement élève une vive protestation et exprime son indignation devant de tels traitements à l’égard d’une haute personnalité ivoirienne. Le groupe parlementaire Rassemblement se saisit de ces problèmes et décide de formuler deux questions orales avec débats aux ministres de la sécurité et au ministre des Affaires Étrangères de Côte d’Ivoire afin de réclamer des explications et situer les responsabilités des autorités ivoiriennes », a déclaré Alain Michel Lobognon.

Par ailleurs, le groupe compte envoyer « des missions d’informations auprès des représentations diplomatiques en Côte d’Ivoire, des États-Unis, de l’Espagne, de la France et de l’Union Européenne afin d’inviter les autorités de ces pays à dénoncer toutes les manœuvres dilatoires en cours contre un citoyen ivoirien ».

Pour information, « le samedi 12 octobre dernier à Valence en Espagne au cours d’une rencontre dénommée « Crush party » avec les Ivoiriens d’Espagne, Guillaume Soro a révélé que dans la nuit du 07 au 08 octobre, des policiers espagnols armés de pistolets automatiques et de Talkies-walkies ont fait irruption à la chambre 521 de l’hôtel El Palace de Barcelone où il séjournait avant de rejoindre Valence, prétextant exécuter un mandat d’arrêt émis par Interpol », rapporte le site Togotimes.




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