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Les élections municipales en Tunisie qui ont eu lieu dimanche ne semblent pas donner une garantie quant aux prochaines gestions des communes. Les bureaux de vote étaient ouverts à 08 h du matin et étaient fermés à 18 H. Le taux de participation n’a pas atteint 50%, puisque sur un total de 5.369.862 électeurs, seuls 33,7% se sont rendus dans les bureaux de vote pour donner leurs voix. Le nombre de votants n’a atteint que 1.796.154 .
C’est en tout cas les chiffre communiqués par l’instance supérieure indépendante pour les élections, lors d’un premier point de presse par son président M.T. Mansri, et ce après la fermeture des centres de vote. On annonça que le taux de participation le plus élevé a été enregistré dans la circonscription de Monastir avec 47%, tandis-que le taux de participation le plus faible a été enregistré dans la circonscription de Tunis avec 26%.
Pour ce qui est des nouvelles municipalités, qui ont atteint le nombre de 86, le taux n’a pas dépassé les 37%. On a annoncé aussi que les centres de vote s’étant fermés à 18 h, à l’exception du centre de vote « Al-Mouthabara » dans la localité d’Essayah de la délégation de Ben Guerdane qui se trouve dans le « Gouvernorat de Médenine » qui est resté ouvert jusqu’à 19h.
Le taux enregistré n’a pas été du goût des autorités de ce pays, elles qui s’attendaient peut-être à plus. Comme l’a attesté le chef du gouvernement, C.Youssef lors de son passage sur la chaîne de télévision nationale, El-Watania 1 en l’occurrence. Il avait déclaré à cet effet que le taux de participation aux élections municipales est beaucoup plus faible que les taux enregistrés au cours des précédentes échéances électorales post-révolution.
Il estima qu’un taux pareil reste un indicateur négatif, porteur d’un message fort dont il faut en tirer les leçons et que les composantes ainsi que les candidats s’étant portés pour participer à ces élections doivent prendre compte de ce faible taux, en améliorant leurs discours politiques. Cela leur permettra le cas échéant de regagner la confiance des citoyens.
Enfin, le chef du gouvernement tunisien exhorta l’instance supérieure indépendante pour les élections d’y remédier aux défaillances constatées lors de ce scrutin, en prenant les dispositions et les mesures juridiques et judiciaires, à même de sanctionner les tentatives visant à compromettre le bon déroulement du vote.
