Alors que les travaux de cette concertation ont été lancés vendredi dernier, plusieurs opposants ont annoncé leur retrait définitif de ces assises, dénonçant des ratés lors du démarrage des travaux.
Les travaux de la grande concertation politique entre le pouvoir et l’opposition ont démarré vendredi dernier. Mais le début des assises a été émaillé par des tensions dues à la désignation des 40 membres de la majorité présidentielle et des 40 membres de l’opposition devant siéger au sein d’une grande concertation.
Dès l’entame, plusieurs opposants ont annoncé leur retrait définitif de cette concertation, mettant en avant des ratés lors du démarrage des travaux.
Du coté de l’opposition, on accuse le pouvoir de manœuvrer pour diviser l’opposition, afin de tronquer les résultats de la concertation.
Mais le gouvernement par la voix de Lambert Noël Matha, ministre de l’Intérieur, avait affirmé que l’opposition n’avait pas réussi à déposer sa liste consensuelle de 30 membres censés participer à la concertation.
Selon lui, le président Ali Bongo a même accepté d’augmenter ce quota à 40 représentants de l’opposition et 40 pour la majorité présidentielle.
Dans la foulée, Paulette Missambo, une figure de proue de l’opposition et tous les membres de la plate-forme Alternance 2023 qu’elle dirige, ont suspendu leur participation aux travaux.
Au sein du bureau, l’opposant Davin Akoure du parti Les Démocrates a été désigné co-président avec l’actuel Premier ministre Alain-Claude Bilie-By-Nze pour le compte de la majorité. Les travaux ouverts vendredi dernier doivent prendre fin le 23 février.
La concertation qui se déroule en ce moment, a pour but de tabler sur les questions politiques qui touchent le Gabon, à la veille des trois élections prévues dans le pays cette année.
Essama Aloubou