Selon l’opposition, le calendrier électoral publié par le Centre gabonais des élections va à l’encontre du code électoral puisque les listes électorales n’ont pas encore été publiées.
Selon le centre gabonais des élections, les électeurs devront aller aux urnes pour les élections générales dans moins de deux mois, le 26 août prochain. La date limite de dépôt de candidature est donc fixée au 11 juillet.
Selon l’opposition, le calendrier électoral publié par le centre gabonais des élections va à l’encontre du code électoral puisque les listes électorales n’ont pas encore été publiées. Conformément au Code électoral gabonais, explique l’opposition, seule une personne inscrite sur les listes est éligible, mais dans la situation actuelle où les listes n’ont pas encore été publiées, aucune déclaration de candidature ne peut être faite.
Une analyse que le pouvoir en place ne partage pas. « Le centre gabonais des élections avait été renouvelé conformément à la constitution. Que le ministère de l’intérieur a organisé la révision des listes électorale et reçu les formulaires des déclarations des biens pour tous les candidats à la présidentielle et aux législatives. On ne peut donc pas dire que l’élection n’aura pas lieu nous sommes en plein là-dedans. » , a déclaré Rodrigue Abourou Otogo, député du Parti Démocratique Gabonais (PDG).
Pour l’opposition, se sont plutôt des manœuvres destinées à faciliter la réélection du président sortant Ali Bongo.
A l’allure où vont les choses, l’on pourrait revivre un remake de l’histoire de la présidentielle de 2016. Réélu avec 5 500 voix de plus que son rival Jean Ping, la victoire d’Ali Bongo avait été contestée par l’opposition. Les manifestations qui avaient suivi avaient fait au moins 5 morts, selon le gouvernement.
Essama Aloubou