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Ghana: un ambitieux programme pour une autonomie en aquaculture

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Les autorités en charge des pêches et de l’aquaculture (MoFAD) du Ghana sont préoccupées par la situation du secteur. Des idées sont en train d’être mûries pour finaliser le programme phare du ministère « Aquaculture for Food and Jobs ». Un programme qui sera lancé en fin mai.

Le Ghana veut à tout prix miser sur l’aquaculture pour répondre aux préoccupations croissantes sur l’épuisement des ressources halieutiques.

Pour le ministère du tutelle, il est est important d’œuvrer pour garantir un approvisionnement conséquent en poisson, source de protéines pour la population. Au-delà de tout, cette nouvelle politique aura d’autres conséquences positives notamment sur la jeunesse avec la création des emplois dans le domaine.

Le programme comporte plusieurs facettes pour améliorer le stock de poissons du pays. Par exemple, un volet « One house, One Tank ». Il visera à encourager les individus à pratiquer l’élevage de poisson pour leur propre consommation et éventuellement le vendre.

Des jeunes seront aussi incités à pratiquer et formés à la pisciculture dans le cadre du volet « Youth in Aquaculture ». Les aliments indispensables pour les poissons et les autres intrants seront mieux accessibles à ces jeunes avec une subvention à l’appui. L’idée est donc de soutenir les entrepreneurs dans le domaine.

Le ministère Ghanéen de l’aquaculture ne voit pas les choses à moitié. Le programme « Aquaculture for Food and Jobs » devrait être déployé à grande échelle. Et pour mobiliser un grand nombre d’acteurs, le vice-ministre Francis Ato Cudjoe a indiqué qu’ils pourront œuvrer de concert avec des institutions comme les prisons, l’armée, la marine et la police, ainsi que les écoles.

Le Ghana dépend beaucoup de l’importation des ressources aquatiques. Il importe plus de 60% des 930 000 tonnes de poisson qu’il consomme chaque année, ce qui représente $135 millions d’importations pour 2016.

Des importations qui ne sont pas bénéfiques pour son économie. Désormais, les efforts sont donc envisager pour tendre vers une meilleure autonomie dans le domaine.

 




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