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Kadré Sawadogo: l’ingénieur devenu patron des couveuses

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Kadré Sawadogo fait partie de ces jeunes qui ont décidé de bousculer les choses à leur manière. Ce Burkinabé s’est lancé dans l’entrepreneuriat alors qu’il était encore étudiant en génie civil en Turquie. Loin de ses préoccupations premières à l’école, il s’est engagé dans la fabrication de couveuses semi-automatiques et automatiques.

C’est un tournant important que Kadré Sawadogo a décidé de donner à sa vie en 2016. Alors qu’il était encore étudiant il a eu l’idée de devancer les choses en mettant en place dans son pays, un projet avicole. Il profite ainsi d’un de ses séjours au Burkina Faso pour concrétiser son rêve. Le jeune étudiant s’attèle lui-même à fabriquer une couveuse à l’aide d’un vieux réfrigérateur et de certaines pièces importantes qu’il a ramené de la Turquie. Un coup d’essai qui s’avère un coup de maitre. Il obtient un taux d’éclosion de 70%.

Mais un succès qui ne l’empêchera pas de chercher la perfection. De retour en Turquie, Kadré Sawadogo va approfondir ses recherches pour parfaire minutieusement son invention. Après tous ces travaux, il fait ramener au Burkina Faso, sa première couveuse automatique qu’il a fabriqué. Une fois de retour définitivement dans son pays, le jeune Sawadogo doit associer son stage professionnel dans une société minière de la place avec la fabrication de couveuses à domicile.

Il installe après ses entreprises. Il s’agit notamment de Mira élevage et Mira Incubator. La première se consacre dans le conseil et prestation en aviculture alors que la seconde se charge de la fabrication intégrale de couveuses.

Ses efforts ont été consacré l’année dernière avec une distinction comme personnalité de l’année 2018 dans la catégorie innovation par Intelligence burkinabè pour le développement (IBD). Cadré ne garde pas ses connaissances à lui seul. Il se consacre également à la formation. Plus de 1000 personnes sont déjà allé à l’école de ce jeune qui inspire.

« Au début, quand j’ai commencé à former des gens en fabrication de couveuses, il y avait des amis qui me disaient qu’au lieu de former des gens, je devrais garder le secret et être le seul à en fabriquer pour revendre. Ce qui va me rendre riche. Mais moi ce n’était pas ma vision. Mon objectif, c’est que même les plus démunis, ceux qui sont en campagne, sachent fabriquer et puissent se procurer une couveuse », confie-t-il à Lefaso

Au-delà des Burkinabés, des Ivoiriens, des Maliens, des Togolais s’intéressent à ce qu’il fait.




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