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La Togolaise Mémounatou Ibrahima élue présidente du Parlement de la Cédéao

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Pour une première fois dans l’histoire de cette institution, une femme siège à la présidence du parlement de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO).

Le choix a été porté sur la Togolaise Mémounatou Ibrahima, vice-présidente du bureau de la 6ème législature. Elle a été élue ce 23 mai au cours de la session inaugurale du parlement communautaire à Kano, au Nigéria. Elle remplace à ce poste le Sierra léonais Sidie Mohammed Tunis.

« Nos responsabilités sont lourdes et nous devons en prendre conscience et rester fidèles à nos engagements. Et donc il nous faut travailler tous ensemble avec intelligence, rigueur et détermination », a-t-elle réagi à son élection.

Mémounatou Ibrahima, fraîchement élue député à l’issue du scrutin législatif du 29 avril dernier au Togo, vient d’être portée au perchoir du parlement de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) pour un mandat de quatre (4) ans.

Deux autres députés issus du parti au pouvoir au Togo, Senou Soklingbe (Unir) et Patrick Kodjovi Senam Bolouvi (Unir) siègent également au sein de la 6ᵉ législature du Parlement de la Cédéao.

Par cette élection, Mémounatou Ibrahima devient la première femme présidente de la 6ème législature succédant ainsi à l’honorable Sidie Mohamed Tunis, président de la 5ème législature.

Composé de cent vingt (120) sièges, le Parlement de la CEDEAO a été créé par la Conférence des Chefs d’État et de Gouvernement de l’Organisation sous régionale tenue, à Cotonou, le 24 juillet 1993, suivant les dispositions de l’article 13 du traité signé à Lagos le 28 mai 1975, révisé.

Chacun des seize (16) États membres dispose d’un minimum de cinq (05) sièges et les quarante (40) sièges restants, sont repartis au prorata de la population de chaque pays.

Toute question liée au respect des droits de l’Homme et des libertés fondamentales pourrait être portée devant le Parlement de la CEDEAO et des recommandations seront adressées aux institutions et organes de la communauté.




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