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Patricia Zoundi: le cerveau derrière Quickcash, le transfert d’argent des paysans

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Patricia Zoundi a vécu dans un milieu paysan. Loin d’être un handicap, cette situation lui a permis de trouver la motivation nécessaire pour se lancer dans l’entrepreneuriat. Elle est la première ivoirienne à se lancer dans la Fintech en Côte d’Ivoire. Loin d’être une simple pionnière, cette dame reste une référence.

Travail bien fait et abnégation sont des qualités qui caractérise Patricia Zoundi. Juriste formée à l’Université de Ouagadougou (Burkina Faso), Patricia Zoundi épouse Yao a été la première à voir dans la fintech, un secteur porteur. C’est en 2010 que son aventure a commencé. Elle crée Quickcash, une plateforme de transfert d’argent qui se repose sur la connexion internet.

Son approche s’accorde et s’adapte dans les coins les plus reculées de son pays. Elle commence d’abord avec trois villages. Mais l’importance de l’innovation va créer une émulation inattendue. Son réseau s’est étendu progressivement pour atteindre aujourd’hui à 300 villages de la Côte d’Ivoire.

Quickcash vient répondre efficacement aux attentes du public. Il vient surtout lui faire oublier la malheureuse expérience qu’elle a vécue dans la gestion d’une agence de transfert d’argent Wester Union. Pour démarrer elle ne mobilise qu’un ordinateur, un téléphone portable et surtout une grande motivation.

« Je n’avais pas d’argent pour les payer mais je leur ai partagé ma vision et ils m’ont suivi. », se souvient-elle.  Quickcash a pour vision de contribuer à l’émergence d’un monde rural prospère et actif en Afrique. Le succès de son approche lui permet en 2014, d’obtenir le Prix National d’Excellence de la Présidence de la République de Côte d’Ivoire dans la catégorie Entrepreneuriat Jeune.

En 2016, elle participe, au Global Entrepreneurship Summit aux USA. Aujourd’hui Patricia a plusieurs cordes à son arc. Elle a fondé également deux autres entreprises ; « Digital hub » qui intervient dans la fintech, et Cannan land axée sur  l’agriculture durable.

Aujourd’hui son espoir c’est que les jeunes initiatives trouvent des financements pour pouvoir concrétiser les visions.




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