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Selon le ministère français de la Défense, plus de 90 militaires français et tchadiens s’entraînent à Douguia, dans le cadre d’un partenariat militaire opérationnel.
Des militaires français et tchadiens s’entraînent à Douguia, à une soixantaine de kilomètres de Ndjamena. L’information est contenue dans une annonce publiée sur le site du ministère français de la Défense.
« A 60 kilomètres de N’Djamena, les militaires des forces tchadiennes et les militaires français ont passé deux semaines sur le terrain à Douguia afin de mettre en place un partenariat militaire abordant plusieurs domaines opérationnels », apprend-on du ministère français de la Défense.
« Cette coopération bilatérale réaffirme l’engagement français pour la montée en compétences de l’armée tchadienne dans sa lutte contre les groupes armés terroristes (GAT) au Sahel », ajoute Paris.
Coté formation, « les forces tchadiennes qui œuvrent dans le secteur de Douguia ont pu, avec l’appui des militaires français stationnés au Tchad, approfondir leurs savoir-faire au combat, développer des procédures pour traiter les engins explosifs improvisés (IED) et renforcer les techniques de sécurité d’emploi de l’armement », apprend-on.
Le ministère français de la Défense ajoute également que : « les synthèses d’entraînement au combat ont, par ailleurs, intégré des scénarios de combat en zone urbaine et d’embuscades, compétence indispensable dans la lutte contre les GAT. Les techniques d’intervention opérationnelle rapprochée (TIOR) ainsi que des modules de franchissement d’oued ont parachevé le programme de ce partenariat ».
Par ailleurs, lit-on dans le site du ministère, « l’ensemble des échanges entre les militaires des forces de sécurité du Tchad et les militaires français ont permis d’adapter le PMO en permanence afin d’être en adéquation avec les réalités du terrain et les besoins du partenaire. Au-delà de sa dimension technique, cet exercice commun a été l’occasion pour les parties prenantes de développer l’aguerrissement, la résilience et l’esprit combattant ».
Essama Aloubou
