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Dans une déclaration prononcée lors de sa visite dans le Nord du pays, le président de la transition au Tchad n’est pas passé par quatre chemins pour lancer aux rebelles qu’ils ont le choix entre la paix et la guerre.
Mahamat Idriss Deby Itno, le président de la transition tchadienne, n’est pas prêt à faire des concessions avec les groupes rebelles qui sévissent au Tchad. Dans une déclaration prononcée lors de sa visite dans le Nord du pays, le président de la transition tchadienne s’est voulu ferme. Alors qu’il prépare les élections présidentielles, Mahamat Idriss Deby s’est dit prêt à envoyer ses troupes en Libye, dans la zone frontalière prisée des rebelles. Le «message » envoyé à ses adversaires répondait au passage à une rumeur qui, ces derniers jours, le disait mort ou grièvement blessé.
le 22 août, il a poursuivi sa tournée dans le Tibesti. « Je suis bien vivant et je veux envoyer ce message aux rebelles : vous avez deux options. Si vous voulez la paix, la porte est grand ouverte. Elle n’est pas fermée. Mais si vous voulez le contraire, si vous voulez la guerre, je suis ici à Kouri et je vous attends », a-t-il déclaré dans une vidéo tournée au milieu de plusieurs haut-gradés.
Cette déclaration intervient alors que quelques jours plus tôt, dans la nuit du 9 au 10 août, l’armée avait subi les attaques d’un groupe rebelle, dénommé le Conseil de commandement militaire pour le salut de la République. Il s’agit de l’un des mouvements les plus actifs du pays, basé dans le sud de la Libye. Les rebelles ont annoncé avoir « capturé vivants » 23 soldats, détruit neuf véhicules blindés et dérobé divers équipements militaires.
Bien avant, un autre mouvement armé, le Front pour l’alternance et le changement au Tchad (FACT), a annoncé la fin de son cessez-le-feu avec N’Djamena, en représailles au bombardement de l’une de ses bases par l’armée.
Essama Aloubou
