Africa Top Success Ils font l'Afrique
Depuis quelques années, à chaque rentrée scolaire, l’ONG Wao-Afrique distribue des Kits scolaires aux couches vulnérables. Cette année également, après avoir présenté les dons aux journalistes, le Directeur Cléophas Mally et ses collaborateurs étaient sur le terrain enfin de distribuer ces kits aux intéressés.
En fin de mission, il a accordé une interview à Africatopsuccess.
L’interview !
Bonjour Monsieur
Bonjour Monsieur le Journaliste
Présentez-vous à nos lecteurs
Je suis Cléophas Mally, Directeur de Wao-Afrique.
Vous venez de boucler une mission de distribution de kits scolaires aux élèves. Parlez-nous en ?
Depuis un certain nombre d’années la Wao-Afrique a l’habitude de distribuer des kits scolaires aux élèves dans certaines préfecture du Togo. Nous avons une philosophie qui dit que la lumière ne fait pas de bruit. Donc quand on distribuait on n’en faisait pas de publicité. Mais nous avons fini par comprendre que nous devons aussi montrer, comme les autres le font, notre contribution au développement de ce pays.
Comment s’est passée cette mission ?
Nous avons touché des élèves des préfectures de l’Avé, de l’Akébo et de Wawa pour aller distribuer dans 50 villages des kits scolaires à des élèves dans certains établissements scolaires surtout aux enfants de CM2. Ces fournitures sont des soutiens que nous donnons aux plus pauvres. Et les choix ne sont même pas fait par nous. C’est les écoles, le chef du village, les CVD qui déterminent ceux qui sont dans le besoin et qui vraiment méritent que nous leurs apportons notre soutien. Nous avons touché 200 élèves.
De quoi sont composés les kits ?
Les kits sont composés essentiellement de sacs d’écolier, des cahiers, d’académies, d’uniforme. Bref l’essentiel pour réussir la classe de CM2.
Il y a d’autres élèves de primaire qui sont aussi des nécessiteux ? Pourquoi la classe de CM2 forcément ?
Au fait, c’est une stratégie pour mieux évaluer le nombre d’enfants. Parce que quand les enfants font des efforts pour rentrer en CM2 à certains moment les parents sont à bout de souffle et l’enfant risque d’abandonner. Vous n’êtes pas sans savoir que c’est souvent en classe de CM2 qu’on envoie les filles à Lomé pour faire le travail de domestique. Donc vous comprendrez facilement que nous sommes entrain de combattre un phénomène dès la base. Mais la particularité de cette année est que l les livres ne sont plus donnés aux enfants mais aux établissements scolaires.
Quels sont les critères de choix ces établissements où vous avez distribué les kits ?
Dans un premier temps, c’est le critère de vulnérabilité et de pauvreté. Le reste c’est les CVD, les enseignants, le Chef du village qui déterminent les enfants qui ont le plus besoin. Ils nous présentent une liste et nous vérifions à notre niveau si les arguments qu’ils avancent sont les meilleurs. Donc dès que nous nous recevons cette liste, nous avons un minimum de confiance en ces responsables de villages. Puisque nous croyons qu’ils comprennent le travail que nous que nous faisons et qu’ils ne peuvent pas nous tromper.
Un mot à l’endroit des lecteurs
Je voudrais juste avant d’exhorter nos jeunes frères à plus d’effort, vous remercier pour votre accompagnement indéfectible. Pour les élèves, ils doivent comprendre qu’ils ont une obligation de résultat. Et qu’ils sont entrain de construire leur avenir en apprenant avec leurs leçons.
Merci Monsieur le Directeur
Merci
