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En Tunisie, la politique n’est pas un vain mot. En effet, depuis la destitution de l’ancien président de la République, Ben Ali en l’occurrence, les partis politiques ont été créés dans le but de promouvoir la démocratie dans ce pays du Maghreb.
En ce jeudi, on annonce qu’un projet de formation d’un groupe parlementaire qui sera composé de députés indépendants ainsi que des députés qui s’étaient inscrits jusque-là dans d’autres groupes. C’est ce que le député J.Walid du bloc Watania aurait annoncé, d’où le nombre du groupe qui s’élèverait entre 35 et 40 députés.
A cet effet, et pour y arriver, il parait clairement que des concertations seraient en cours pour la formation de ce que les initiateurs appelleraient « La nouvelle force parlementaire ». Selon des infos, l’annonce et les détails seront donnés au cours d’une conférence de presse au début de la semaine prochaine.
Selon les indiscrétions, ce groupe parlementaire serait constitué d’une fusion des députés du groupe Watania qui est formé de députés indépendants et de députés démissionnaires des formations politiques telles que celles d’El-Horra de Machrou Tounes/Projet Tunis, de Nidaa Tounes, du groupe de l’union patriotique libre ainsi que des députés indépendants et démissionnaires d’autres partis politiques.
« L’objectif serait de sortir de la situation de dispersion des voix et des forces à l’assemblée des représentants du peuple et de faciliter l’action parlementaire », diront les initiateurs.
L’idée de la création d’un nouveau groupe parlementaire est née du constat selon lequel la prochaine session parlementaire sera déterminante au vu du nombre important des lois à adopter.
Parmi ces dernières, il y a la loi sur l’élection des membres de la cour constitutionnelle, celle dite « organique »
sur l’instance de lutte contre la corruption, l’élection du nouveau président de l’instance électorale et le renouvellement des deux tiers des membres de l’instance supérieure indépendante pour les élections.
