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Avec la chute du prix du pétrole, et la régression de la production des véhicules locaux et la réduction des nombres des voitures importées, certains pays du Maghreb notamment ne trouvent pas de solutions de rechanges, d’où les prix des véhicules neufs ou ayant déjà servi.
Des prix exorbitants où même les véhicules ayant déjà servi sont devenus avec le temps plus chers que leurs coûts initiaux. En Algérie par exemple, une « Maruti 800 » neuve valait 63 millions de sa sortie de l’usine, et presque le même après 6 à 10 d’usage. Ce qui fait fuir les potentiels acheteurs qui préfèrent acheter d’autres véhicules plus solides et économiques.
En Tunisie, les véhicules ne sont pas à la portée de tous le monde et seuls les plus aisés financièrement qui peuvent en posséder un véhicule. Malgré cela, certains d’entre eux ne cherchent pas le confort, mais juste de quoi se déplacer d’une région à une autre.
Pour les voitures connues et qui sont populaires, c’est-à-dire qui sont plus prisées par les tunisiens, le droit de consommation et la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) appliqués seront réduits. C’est ce que prévoit le projet de la loi de finances pour l’exercice 2019. Cette décision permettra au citoyen d’acquérir une voiture avec des prix avantageux atteignant 20 mille dinars tunisiens pour certaines marques.
D’après des informations, le premier ministre tunisien, chef du gouvernement Youssef Chahed aurait annoncé, le 14 Septembre de l’année en cours l’abaissement des prix des voitures populaires de 30 à 20 mille dinars. C’était au cours de la conférence nationale sur les orientations économiques et sociales du projet de la loi des finances (PLF) pour l’exercice 2019. Ce qui soulagera les couches sociales qui ont des salaires moyens, qui ne peuvent pas acquérir un véhicule neuf ou à la limite un véhicule en bon état.
