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Di Maio et Salvini contre Macron: Paris ne veut pas jouer au « concours du plus bête »

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Les dirigeants italiens ont multiplié ces derniers jours des hostilités verbales envers le président français Emmanuel Macron. Après avoir convoqué l’ambassadrice italienne, l’Élysée a vivement réagi par la voix sa ministre des Affaires européennes. « La France ne va pas jouer au concours du plus bête avec l’Italie », a lancé mercredi 23 janvier Nathalie Loiseau.

Une déclaration faite à l’issue du Conseil des ministres qui laisse transparaitre que Paris n’a pas prévu de se lancer dans une nouvelle guerre des mots ou dans des mesures de rétorsion contre son voisin transalpin.

En effet, en déplacement dans les Abruzzes dimanche dernier, le vice-président du Conseil italien  vice-président du Conseil italien Luigi Di Maio a notamment attaqué la politique française en Afrique.

Au lendemain de la convocation de la diplomate italienne, le ministre italien de l’Intérieur et dirigeant de la Ligue Matteo Salvini, se livre à une nouvelle attaque contre Emmanuel Macron.

« J’espère que les Français pourront se libérer d’un très mauvais président, et l’occasion est celle du 26 mai (les élections européennes) quand finalement le peuple français pourra reprendre en main son avenir et son destin, son orgueil mal représentés par un personnage comme (Emmanuel) Macron », affirme-t-il dans une vidéo publiée sur Facebook. 

Après ces virulentes attaques de Matteo Salvini et Luigi Di Maio, place à l’appaisement.

Pour tenter de calmer les ardeurs, le chef du gouvernement italien Giuseppe a pour sa part souligné mardi « l’amitié historique » de son pays avec la France.

« Dans une situation où l’Europe traverse une phase particulièrement critique, écrasée sous le poids des flux migratoires et incapable d’exprimer une stratégie politique commune et solidaire, il est légitime de s’interroger sur l’efficacité des politiques globales entreprises au niveau de l’Union européenne et au niveau des Etats membres », explique Giuseppe Conte dans un communiqué.

« Cela ne veut pas dire remettre en question notre amitié historique avec la France et encore moins avec le peuple français. Ce rapport [avec la France, NDLR] reste fort et solide en dépit des diverses discussions politiques », a-t-il également souligné.




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