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A picture shows section of the BP ETAP (Eastern Trough Area Project) oil platform in the North Sea, around 100 miles east of Aberdeen, Scotland on February 24, 2014. European benchmark Brent oil sank under $50 on Wednesday January 7, 2015 for the first time since 2009, hit by OPEC's stance on maintaining its current production levels, market oversupply, weak demand and the strong dollar, analysts said. In morning London deals, Brent North Sea crude for delivery in February dived to another 5.5-year low at $49.66 a barrel, last seen in late April 2009. AFP PHOTO / POOL / ANDY BUCHANAN

Gabon : vers une grève générale dans le secteur pétrolier

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Deux préavis de grève ont été déposés auprès des compagnies Assala Gabon et Addax Petroleum par l’Organisation nationale des employés du pétrole (Onep).

Si rien n’est fait, on s’achemine vers une grève générale dans le secteur pétrolier au Gabon. Il y a quelques jours, deux préavis de grève ont été déposés auprès des compagnies Assala Gabon et Addax Petroleum par l’Organisation nationale des employés du pétrole (Onep). Deux autres sociétés majors dans la production du pétrole et la Sogara l’unique raffinerie du pétrole au Gabon sont également visées par des préavis de grève.

« Dans ces deux entreprises, il se passe que Assala vend ses actifs à Maurel & Prom et les travailleurs réclament un bonus de bonne séparation. À Sinopec Addax Petroleum, il y a une fin de contrat et les travailleurs aimeraient connaître leur avenir. Ils demandent donc le paiement d’une prime de séparation dans le cadre d’un plan social au cas où les activités de Sinocep s’arrêtaient en 2024», a expliqué Sylvain Mayabith, secrétaire général de l’Organisation nationale des employés du pétrole (Onep). Il précise que la grève sera lancée, au cas où les négociations n’aboutissent pas jusqu’à la date d’expiration du préavis, fixé le lundi 4 décembre.  

« Il y a rupture de dialogue social entre l’Onep et ces employeurs. Nous n’avons pas d’autres choix que d’envisager la grève, parce que c’est le sel langage que ces opérateurs savent interpréter », a ajouté Sylvain Mayabith, pour expliquer la situation avec Perenco, Maurel & Prom ainsi que Sogara, la raffinerie nationale du pétrole.

Essama Aloubou




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