Réélu à l’issue du second tour de la présidentielle du 12 août avec 67,16 %, le président malien Ibrahim Boubacar Keïta prete serment devant la Cour suprême pour un nouveau mandat de cinq ans. Ce dernier a, faut-il le rappeler, battu l’opposant Soumaïla Cissé qui n’a obtenu que 32,84 des voix.
Ce dernier qui s’inscrit notamment dans la logique de la contestation de la victoire de IBK, a organisé dimanche dernier une manifestation dans la capitale Bamako pour protester contre ce qu’il qualifie de « holdup électoral ».
Selon lui, il y a eu des fraudes massives lors du vote. Un argument que rejette le camp du président réélu.
Selon l’entourage du président Keita, souligne BBC Afrique, il a placé ce second et dernier mandat sous le signe de la continuité et de la lutte contre le chômage des jeunes.
Mais comme à l’entame de son premier mandat en 2013, la paix et la sécurité restent les priorités du second quinquennat qui commence ce mardi, estime la même source.
A en croire certains observateurs, l’urgence est plutôt de panser les plaies laissées par l’élection présidentielle.