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Mauritanie: grève illimitée du personnel de l’imprimerie nationale  

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La grogne gagne les libraires en Mauritanie. Le constat est fait sur la base des grèves répétitives dans les différents secteurs de la vie quotidienne. Ainsi donc, les infos colportées affirment qu’après un préavis de grève de trente (30) jours, le personnel de l’imprimerie nationale a entamé sa grève depuis trois jours déjà. La revendication principale est que les protestataires réclameraient quatre mois de salaires impayés.

On avance que cette grève a été très suivie, si ce n’est qu’elle était suivie à 100%. On affirme que toutes les machines étaient à l’arrêt, les kiosques sont fermés et les journaux privés ne sortent pas, et même les deux journaux gouvernementaux dont l’Horizons et Chaâb ne sont pas édités.

La raison est toute simple: cette imprimerie nationale qui a été créée en 1969, n’arriverait pas aujourd’hui à assurer le payement régulier de ses employés, qui dépassent la centaine. « Quatre mois sans salaire ? Imaginez-vous ? Mettez-vous à notre place !! Les enfants, la maison et ses charges… On ne peut plus passer devant les boutiquiers… », martèlent certains employés de l’imprimerie nationale mauritanienne.

Les subventions de l’état qui selon les infos étaient réduites, ajouter à cela les mauvais payeurs ont fait que cette imprimerie n’arrive plus à subvenir aux salaires de ses employés, d’où la sonnette d’alarme qui aurait été déjà lancée, mais il parait qu’aucun écho favorable n’est venu pour régler le problème et assainir la situation des employés, qui ne savent point à quel saint se vouer, surtout avec la cherté de la vie.

Bref, le personnel exige avant de reprendre le travail le payement de leurs arriérés, soit les quatre mensualités restantes. Condition sine-qua-non pour que les machines seraient remises en marche. A cet effet, la direction de l’imprimerie en question lancerait un appel au gouvernement mauritanien  pour un geste en direction des employés qui ne peuvent plus résister, tant il vrai que la vie est chère et que les dépenses augmentent de jour en jour.




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