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Ouganda: sale temps pour les homosexuels

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L’homosexualité est durement réprimée au pays de Yoweri Museveni. Sur 67 personnes inculpées mardi après leur arrestation dimanche dans un bar prisé par la communauté LGBT, 9 ont été libérées sous caution vendredi après-midi, rapporte RFI. Elles comparaîtront le 6 décembre prochain, les autres personnes encore détenues seront présentées à un juge le 18 novembre. 

Les violences se sont multipliées ces derniers temps contre la communauté LGBT. Quatre personnes ont été tuées ces derniers mois, selon plusieurs organisations de défense des droits humains, renseigne notre source.

Ces meurtres ont été commis dans des villages, mais selon Jacqueline Kasha de l’organisation ougandaise Freedom and Roam Uganda (Farug), rien n’a été entrepris pour retrouver les coupables.

« Les autorités ne sont pas assez pour arrêter les coupables et il y a beaucoup d’impunité. Et la population sait qu’elle peut agir, car elle est protégée par l’État. »

Pour cette militante LGBT engagée dans le combat pour les droits des homosexuels, les actes homophobes seraient en nette augmentation ces dernières semaines.

« Nous avons vu une escalade de la violence et des attaques contre la communauté LGBT. L’État et les autorités incitent à cette violence, les ministres vont à la télé, à la radio, dans les journaux pour attiser la haine. »

Début octobre, Simon Lokodo, le ministre ougandais de l’Éthique, a proposé de punir l’homosexualité de la peine de mort.

Quelques jours plus tard, 16 personnes homosexuelles étaient arrêtées et forcées de subir des tests anaux. Une lesbienne était, elle, agressée quelques jours plus tard par un médecin.




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