BizME.fr Freelances, plus forts ensemble.
Accueil / Pays / Afrique Centrale / Cameroun / Présidentielle au Cameroun: quand Cabral Libii joue au « David contre Goliath »

Présidentielle au Cameroun: quand Cabral Libii joue au « David contre Goliath »

Partagez ceci :

Un discours qui séduit, un nouveau contrat social aux Camerounais qui tranche avec la gouvernance actuelle, une mobilisation monstre des foules… le candidat du parti « Univers » à la présidentielle du 7 octobre prochain au Cameroun se dit convaincu qu’il battra Paul Biya à plate couture.

Conviction? Illusion? Langage politique? En tout cas, l’ancien analyste politique, a axé sa campagne électorale sur la mobilisation  des Camerounais à s’inscrire massivement sur les listes électorales.

« Nous avions besoin d’un raz-de-marée et je crois que nous sommes en passe de l’obtenir. Bien sûr, c’est David contre Goliath. Nous sommes face à un parti au pouvoir qui peut utiliser l’argent public. La clé, c’est donc le raz-de-marée populaire », a-t-il déclaré dans un entretien exclusif chez nos confrères de Jeune Afrique.

« Paul Biya a l’argent mais il n’a pas le peuple », a-t-il ajouté.

A la la question de savoir si la présidentielle peut-elle se tenir dans les régions anglophones, Cabral Libii s’est montré plutôt sceptique.

« Il y a des zones où il n’y aura pas d’élection. À certains endroits, il n’y a plus rien. Les symboles de l’État ont été détruits et il n’y a que des militaires. Le vainqueur de la présidentielle ne sera donc pas élu par tout le pays. Le pouvoir en place n’a pas voulu régler la question à temps et on peut le comprendre : ce sont des zones qui ne lui sont de toute façon pas favorables », a-t-il répondu.

S’exprimant sur la démarche de l’opposition qui prend part à cette élection en rang dispersé, le leader du parti « Univers » a laissé entendre ceci: « J’ai parfois l’impression que certains candidats sont liés par l’argent à ceux qui les ont financés. Ils ont peut-être pris des engagements auxquels ils ne peuvent pas renoncer aujourd’hui ».

« Même si nous nous présentions en rangs dispersés, nous aurions pu avoir des représentants communs dans les 23 000 bureaux de vote pour ramener les procès-verbaux, mettre en ligne nos résultats et prouver, documents à l’appui, notre victoire », a-t-il ajouté.

Un Cameroun qui protège, voilà le pays que rêve de construire Cabral Libii. « Aujourd’hui, il n’y a pas de système de santé, pas d’appareil judiciaire indépendant, pas de protection du citoyen… En réalité, l’État est absent, en dehors de la levée de l’impôt. Il faut changer cela. Je souhaite écrire un nouveau contrat social avec les Camerounais », a-t-il expliqué.




Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

Traduction »