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Togo: les acteurs non-étatiques à l’école de la migration

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Organisations syndicales, organisations travaillant sur la thématique de la migration, organisations de promotion de la jeunesse, organisations de promotion ou de défense des droits de l’Homme, professionnels de médias… ont débuté ce lundi et ce pour deux jours, un atelier de renforcement de capacité des acteurs non-étatiques sur la migration. « Contribution des acteurs non-étatiques à la ratification et mise en œuvre des conventions (C97, C143, C189) de l’OIT pour une migration de main d’œuvre sûre », voilà le thème retenu pour ces deux jours de travaux.

L’objectif, selon les acteurs, c’est de « contribuer à la résolution des problèmes liés à la migration au Togo à travers une synergie d’actions des acteurs non-étatiques ».

Par ailleurs, il est aussi question de familiariser les organisations syndicales, les organisations de la société civile et les médias avec le contenu de : la stratégie nationale de migration et de développement; la stratégie nationale de migration professionnelle et son plan d’action opérationnel 2018-2022

Enfin, les séances devront amener les acteurs non-étatiques à mieux s’organiser pour travailler sur la problématique de la migration.

A rappeler que le Togo, à l’instar des autres pays africains, connait le phénomène de la migration et également celui de l’immigration clandestine qui touche à la fois les enfants, les adultes et surtout les jeunes.

A en croire le Profil National de la Migration du Togo publié en 2015 par l’Organisation Internationale pour les Migrations (OIM), on estime que 25 % des Togolais résident dans une région autre que leur région de naissance.

Et pour cause, les facteurs explicatifs des flux migratoires internes sont entre autres : la recherche de travail, les dérèglements climatiques et leurs effets sur la productivité agricole, l’éducation et la formation, ainsi que les conflits interethniques.

L’immigration par contre, selon les données du quatrième Recensement général de la population et de l’habitat (RGPH4, 2010), la population immigrante au Togo s’élève à 241 212 personnes, soit environ 4 % de la population totale du pays.

Selon la Direction des Togolais de l’extérieur (DTE), la diaspora togolaise à un effectif compris entre 1,5 et 2 millions de personnes à travers le monde, dont plus de 80 % en Afrique. Les données du RGPH4 indiquaient que le nombre d’émigrants était passé de 62 994 en 1960 à 372 600 en 2011, soit une augmentation de près de 17 %.

Les conséquences des mouvements migratoires sur le développement du pays sont bien considérables: les transferts de fonds des Togolais de l’extérieur représentent une part substantielle du PIB réel du pays. Ils sont passés de 8,76 % du PIB réel en 2005, à 16,35 %, en 2014, soit un doublement en dix ans.




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