Au cours d’une conférence de presse tenue à Abuja, la Commission électorale nationale indépendante (INEC) a annoncé jeudi avoir dissous 75 des 92 partis existants dans le pays.
Selon l’instance chargée de l’organisation des élection, cette démarche entend se conformer aux exigences de la Constitution et de la loi électorale de 2010.
En effet, les textes stipulent qu’au cours d’une élection présidentielle, un parti politique doit avoir remporté au moins 25 % des suffrages dans un des 37 États que compte le Nigeria.
Aussi, les partis politiques sont censés également avoir des élus locaux (au moins dans une commune).
Faute de quoi, on perd le statut de parti politique pour devenir un groupement quelconque.
L’article 225 A de la constitution nigériane (quatrième modification, n ° 9) Loi de 2017 se réserve également le pouvoir de radier un parti en cas de violation de l’un des règlements d’enregistrement.