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Cameroun : l’Etat met sur pied une cartographie pour lutter contre les violences basées sur le genre

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La cérémonie de lancement officiel de ce programme a eu lieu cette semaine à Yaoundé, en marge des 16 jours d’activisme contre les violences faites aux femmes et aux jeunes filles, célébrés chaque année du 25 novembre au 10 décembre.

Au Cameroun, les statistiques sur les violences basées sur le genre sont effrayantes. Selon les  données officielles, entre 2019 et 2020, au moins 130 femmes sont mortes sous les coups de leurs conjoints et 60 % de femmes sont victimes de violences conjugales. 43,2% des femmes en union sont confrontées aux violences conjugales dont 39,8% d’entre elles sont respectivement les victimes de violences émotionnelles et sexuelles du fait des conflits. À l’échelle nationale, 20,1% des femmes auraient été forcées lors de leur premier rapport sexuel. En tout, 56,4% des femmes en union ont été confrontées à au moins l’une de ces formes de violences.

Pour sauver les femmes victimes de violences, le Cameroun a décidé de renforcer son dispositif de réponse aux problématiques de protection des populations. Il s’agit concrètement de  protéger les personnes victimes de violences basées sur le genre, en mettant sur pied  une cartographie des prestataires de services dans le pays.

Selon les pouvoirs publics, ce projet va  capitaliser les initiatives déjà implémentées sur le terrain par divers partenaires, à savoir les agences du système des Nations unies, notamment le Fonds des Nations unies pour la population (UNFPA), les ONG nationales et internationales, ainsi que la société civile. Une fois la cartographie établie, les cas de violences basées sur le genre vont considérablement diminuer au Cameroun, promettent les initiateurs.

Dans le contexte de ses interventions multisectorielles au Cameroun, la Banque mondiale entend apporter son soutien au ministère de la Promotion de la femme et de la famille à travers ce projet.

Essama Aloubou




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