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Soucieux de la rapide réinsertion tant sociale que professionnelle des rapatriés, les autorités camerounaises s’attèlent à la tâche. Le gouvernement vient de mettre en place une plateforme en faveur des rapatriés.
L’objectif est de créer des synergies entre les initiatives nationales existantes pour les jeunes et les activités de réintégration de l’OIM. Cette initiative vise précisément une action conjointe des instances tant gouvernementales qu’associatives.
Il s’agit entre autres des différentes entités gouvernementales actives dans le domaine de l’emploi des jeunes, notamment le Ministère de la jeunesse et de l’éducation civique (Minjec), le Ministère de l’agriculture et du développement rural (Minader), le Ministère de l’élevage, de la pêche et des industries animales (Minepia), le Ministère des PME, de l’Economie Sociale et de l’Artisanat (Minpmeesa) et le Ministère de la Promotion de la Femme et de la Famille (Minproff).
Grâce à l’appuie de l’UE, près de 2 165 Camerounais qui ont vécu l’enfer libyen ou d’autres pays situés le long de la route migratoire de la Méditerranée centrale, ont bénéficié d’un retour volontaire.
D’après koaci.com, 813 d’entre eux ont commencé leurs activités de réinsertion socio-économique.
Au-delà de faciliter le retour volontaire, la sensibilisation sur les risques et la réinsertion des migrants, le projet vise à renforcer les mécanismes de protection et d’assistance des émigrants tout au long de la route migratoire de la Méditerranée Centrale.
