Invités par l’ONU à des pourparlers politiques mercredi à Genève les deux camps qui s’affrontent ont annoncé qu’ils suspendent leur participation.
Chaque camp a évoqué une raison différente de l’autre. Le Parlement basé dans l’Est du pays a annoncé qu’il ne participerait pas à la réunion parce que la mission de l’ONU en Libye (Manul) n’a pas approuvé la totalité de ses 13 représentants.
De son côté, le Haut conseil d’Etat (équivalent d’un sénat) qui soutient le Gouvernement d’union nationale (GNA) basé à Tripoli a indiqué qu’il préférait attendre qu’un progrès soit réalisé dans les négociations militaires.
« Si la mission onusienne insiste pour organiser la réunion politique à la date prévue avant de connaître les conclusions du dialogue militaire, le Haut conseil d’Etat ne se considère pas tenu par les conclusions du dialogue politique », a déclaré lundi lors d’une conférence de presse le président du Conseil Khaled el-Mechri.
Par ailleurs , une Commission militaire conjointe constituée de dix hauts responsables militaires de chaque camp est parvenue à un « projet d’accord de cessez-le-feu » à l’issue d’une réunion à Génève.