Tout comme le Mali et le Niger, le Burkina Faso est confronté à la menace jihadiste depuis des années. Comment sortir de l’impasse ? Le retour à la paix pourrait-il passer par un dialogue avec des groupes armés ? La question reste posée.
En sept ans, renseignent certaines sources, les attaques perpétrées par les jihadistes ont fait plus de 2 000 morts et contraint au moins 1,8 million de personnes à fuir leurs foyers au Burkina Faso.
Trois mois après le putsch qui a renversé le 24 janvier 2022 le président élu Roch Marc Christian Kaboré, des pans entiers du pays continuent d’échapper au contrôle de la junte militaire au pouvoir.
Face à l’hécatombe, l’on s’est vite posé la question : faut-il prendre langue avec les groupes armés ?
Contrairement à Niamey, Ouagadougou exclut toute négociation avec Al-Qaïda et l’Etat islamique (EI), mais se résout à dialoguer avec les combattants locaux, qui souhaiteraient déposer les armes, selon les autorités.