Africa Top Success Ils font l'Afrique
Rien ne va entre la direction du Mouloudia Club d’Alger, dont le manager général du club, Kamel Kaci Said et le président du conseil d’administration de la SSPA/MCA, Hireche en l’occurrence, d’un coté et le coach français, Bernard Casoni de l’autre. Ca fait déjà quelques semaines de là que le coach en question était sur une chaise éjectable, suite aux résultats mitigés réalisés par le club en championnat algérien.
En effet, et lors de la dernière ligne droite de l’exercice passé (2017/2018), les « Vert et Rouge » de la capitale algérienne accusaient le pas, alors qu’ils pouvaient faire mieux et rester aux trousses du champion sortant, le CS Constantine en l’occurrence qui était sacré champion d’Algérie.
Commençait alors la guéguerre entre le technicien français, d’où la froideur des relations ayant caractérisé les deux parties d’un coté et les supporters du « Doyen » qui demandaient tout bonnement le départ de Bernard Casoni. Ce dernier aura finalement cédé à la pression, mais sans vouloir quitter lui-même le bateau des gars de la capitale algérienne.
Mais avant la rencontre de la 6è journée dans le groupe B de la ligue des champions d’Afrique où le Mouloudia Club d’Alger recevait l’autre club algérien, l’ES Sétif au stade du 05-Juillet 1962 (Alger). Un math à six points, car le vainqueur se dirigera directement vers les quarts de finale de la plus prestigieuse compétition africaine.
Le MCA s’est fait piéger par l’aigle noir en perdant la rencontre sur le score de deux buts à un (1/2), dont les buts de la rencontre inscrits par Djahnit (5’) et Bouguelmouna (27’) pour l’ESS. Derrardja (sur pénalty 40’) pour le MCA. C’était donc les capés du coach Marocain Rachid Taoussi qui avaient arraché la qualification au prochain tour.
Une élimination qui n’était pas du goût des dirigeants algérois, qui avaient décidé cet après-midi de jeudi 30 Août de mettre fin aux fonctions du coach français, et ce après plusieurs réunions marathoniennes pour décider du sort à réserver pour le technicien français. Ce dernier ne continuera donc pas l’aventure avec les « Chnaouas » et il est le premier coach exerçant en Algérie à être limogé dés le début de la vraie saison sportive (Championnat algérien).
