Africa Top Success Ils font l'Afrique
A l’heure où les Gilets Jaunes et tant de personnes opposent leur ressenti, leur vécu quotidien, leur situation sociale (etc) à une politique qui ferait trop la part belle aux seules statistiques, à la macro-économie et à des perspectives financières sans âme, sans incarnation, j’ai trouvé cette phrase pleine de bon sens en conclusion du dernier livre du général Pierre de Villiers (Fayard).
Elle semble vraiment destinée au président de la Start-Up Nation, mais elle s’applique aussi à tous décideurs du privé comme du public, trop pressés de réformer au nom d’une urgence (« s’adapter à la mondialisation, à la digitalisation, à la nouvelle géopolitique, à l’écologie, etc »), et qui feraient fi de l’opinion, de l’adhésion et des capacités contributives de ses équipes ou de ses clients :
« Le chef est celui qui doit prévenir ou maîtriser les crises, répandre de la sérénité en douceur. Tel le paysan qui laboure et façonne la terre en prenant le temps de la nature, il passe son temps à gagner la confiance de ses équipes. A l’heure du numérique, les feuilles mettent toujours autant de temps pour éclore et les fruits pour mourir au soleil. Il en est de même de la cohésion et des relations humaines« .
