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Présidentielle Cameroun: une affaire de « faux observateurs » de Transparency International secoue le web

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Quelques heures après le scrutin présidentiel, les Camerounais ne savent plus à quel saint se vouer. Entre le président autoproclamé Maurice Kamto et les faux observateurs électoraux de Transparency International, les questions se multiplient.

Et pourtant, les supposés observateurs de Transparency International avaient lors d’une conférence de presse le 08 octobre dernier, félicité le gouvernement camerounais et Elecam pour les efforts fournis dans l’organisation du processus électoral.

“Nous avons noté de grandes avancées, (…) une grande sérénité et en même temps une grande émancipation démocratique”, affirmait alors l’un d’entre eux, Raphaël Kalfon.

“J’ai été très agréablement surpris, les désaccords étaient exprimés librement et c’est un bon signe, c’est une énorme valeur ajoutée”, renchérit également une dénommée Amanda Benzikri, comme rapporté par Jeune Afrique.

Ce n’est qu’après cette déclaration que Transparency International se rendra compte de la présence de sept étrangers usurpateurs, supposés être ses observateurs.

Rapidement, le président de la branche camerounaise de l’ONG Transparency International, Charles Nguini a apporté un démenti formel : “Nous n’avons pas déployé d’observateurs au Cameroun dans le cadre de la présidentielle », répondant une fois pour de bon à la polémique sur la toile.

Quant à l’opinion publique, elle crie déjà au complot, la thèse d’un complot ourdi par le gouvernement pour rendre les élections crédibles.

La classe politique n’est pas du reste. Le Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) de Maurice Kamto, a assuré avoir demandé “l’ouverture d’une enquête publique sur ces faux agents de Transparency”.

Déjà de retour dans leur pays de provenance qu’on ignore pour l’heure, les observateurs cités ont expliqué dans une vidéo qu’il s’agissait d’une “mauvaise interprétation”, et qu’ils “n’ont jamais prétendu être de Transparency International”.

Outre ces derniers, d’autres observateurs ont qualifié l’élection présidentielle camerounaise du 7 octobre 2018 de « scrutin crédible, transparent et libre ».

Dans leur rapport préliminaire rendu public ce mercredi à Yaoundé, les experts de la Mission internationale de la société civile africaine pour la paix, la démocratie et la bonne gouvernance (Misca Pdbg) soulignent que « le scrutin présidentiel du 7 octobre, est crédible, transparent et libre. Il a respecté les principes internationaux en matière d’organisation électorale ». A croire que tout s’est déroulé dans les normes.

Il faut noter que les Camerounais sont dans l’attente des résultats définitives du scrutin, même si le nom du successeur du président Biya n’est un secret de polichinelle pour personne. Paul Biya, 85 ans dont 35 au pouvoir,  rempilera à coup sûr un autre mandat à la tête du Cameroun.




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