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Comme à chaque période estivale, les incendies de forêts se font de plus en plus fréquents. Des incendies induits souvent par l’erreur humaine, qui ne fait pas attention à des facteurs déterminants pour l’enclenchement des feux de forêts, comme le jet des restes d’une cigarette.
En Tunisie, on dénombre 135 incendies durant les huit premiers mois de l’année 2018, soit du mois de janvier au mois d’Août. Ce chiffre signalé est en baisse de pas moins de 60% par rapport à la même période de l’année 2017. Durant cette dernière, il y’avait 329 incendies déclenchés.
Ces chiffres confirmés étaient donnés par le ministère de l’agriculture, des ressources hydrauliques et de la pêche. Donc, ils sont de sources officielles. Concernant les superficies incendiées, on annonce qu’elles ont diminué de 96% et les superficies ravagées par les incendies ont atteint 362 hectares cette année, contre 9604 hectares, l’année dernière.
Concernant les périodes de cette année (2018) et toujours selon un communiqué du ministère de la tutelle, le nombre d’incendies a atteint un pic, entre le 31 juillet et le 08 août 2018. Cela étant, le ministère expliquerait que la diminution du nombre des incendies et des superficies ravagées par trois facteurs.
A cet effet, dans le communiqué en question, on parle des préparatifs, d’où les visites de terrain aux régions au cours des mois de mars et avril pour assurer le suivi des travaux des commissions régionales, et organiser des réunions anticipatives.
Le renforcement de l’alerte précoce, le développement de l’infrastructure de base, l’intervention rapide ainsi que la maintenant périodique et le renforcement des compétences financières et humaines sont aussi les facteurs qui ont induit à la régression du nombre d’incendies de forêts. En un mot, la stratégie nationale de préservation des forêts contre les incendies 2015/2024 aura été bénéfique et donné ses fruits en attendant mieux à l’avenir, soit d’ici 2024.
